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- Catégorie : Blog
- Publié le vendredi 17 avril 2015 07:16
- Écrit par meleze
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Le 09/03 nous avons réagi immediatement au premier article de l'ancien directeur du Guardian Alan Russbridger. Cette publication s'est faite dans notre blog chez Terra Eco qui nous acceuille lorsque notre site a des difficultés techniques. Nous sommes aujourd'hui le 17/04. Russbridger a déjà recidivé une ou deux fois. La premiere page du Guardian est remplie d'une énorme publicité sur le groupe de presse qui a décidé de montrer l'exemple du desinvestissement en valeur pétrolière.
Quelle est la valeur de cette action? Quel rôle les anglais vont-ils jouer à Paris en decembre? Sont-ils capables d'entrainer avec eux les américains? Les journalistes sont-ils les responsables du peu d'interet que l'opinion accorde au réchauffement climatique? En plus d'un mois il ne s'est trouvé personne chez Terra Eco pour lire une seule ligne d'anglais et discuter de la question. L'offensive de cette presse d'outre manche reste totalement inconnue ici masquée par la campagne electorale qui va prendre fin le mois prochain.
Quelques questions simples peuvent être posés a nos amis anglais independamment des forces politiques en presence.
- Il y a quand même les 2 plus grosses compagnies petrolieres du monde en Grande Bretagne: Shell et BP toutes les deux impliqués à divers degres dans des scandales environnementaux. La campagne de presse du Guardian est etonnament neutre à leur égard.
- M.Russbridger qui veut changer le rôle des journalistes ne donne pas l'exemple.
- Car il y a aussi le passé de la Grande Bretagne, le fameux fog londonien qui est bien vraisemblablement la premiere forme de pollution au charbon apparu dans l'histoire industrielle de notre planete.
- Au dela il y a aussi la pollution maritime dont le plus grand empire colonial du monde porte une part de responsabilité.
Ces éléments de l'histoire industrielle commencent a être étudié dans le monde. Nous en avons fait une relation dans plusieurs de nos fiches de lectures. Il faudrait vraiment que ces réévaluations historique grandissent dans la presse qu'elle atteignent le grand public pour ,forcer les états a augmenter leurs objectifs en matière de reduction des gazs a effet de serre.